« Mieux vaut s’adresser à des hommes de génie sans la foi qu’à des croyants sans talent », écrivait le père Marie-Alain Couturier en 1950. Ainsi, ce prêtre dominicain féru d’art moderne fit appel à Henri Matisse pour réaliser la somptueuse chapelle du Rosaire à Vence. De même, il demanda à l’artiste Véra Molnar de dessiner les vitraux de la chapelle de la tour fortifiée du monastère de Lérins. Aujourd’hui, le Fr. Charles Desjobert, dominicain architecte du Patrimoine, suit la restauration de ces deux joyaux du renouveau de l’art sacré. A travers son travail, Lucille Bellanger nous ouvre les portes de deux chantiers uniques qui mettent l’art moderne au service de la spiritualité.